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Un patrimoine à découvrir...

L'Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Bâtie au XIIIe siècle puis incendiée par les Anglais en 1432 pendant la guerre de Cent Ans, elle a été reconstruite au XVIe siècle et consacrée en 1561. Entièrement de style gothique flamboyant, ce qui fait l’originalité de cet édifice dans le Vexin sont deux caractéristiques qui méritent d’être soulignées : elle ne comporte pas de transept et elle est dotée d’une tour placée à l’angle de la façade.  Elle porte le nom de Notre-Dame de l’Assomption depuis juillet 1645. Aujourd’hui, cette église est autant un lieu de culte que culturel : visites et concerts y sont régulièrement organisés. Grâce à une souscription publique et au soutien de la Fondation du Patrimoine, l’édifice a pu être rénové en 2013/2014.
Rue Nationale

 

Les lavoirs

Vauréal compte quatre lavoirs, érigés le long des sources et aménagés dans les années 1820-1830. Celui des Dames Gilles est le plus connu. Son nom daterait du XVIe siècle. A l'époque Pierre Gilles, l’un des premiers naturalistes français, rencontre le baron d’Aramont qui possède une propriété à Vauréal. Il obtient la jouissance d’une partie de cette propriété où il installe ses sœurs, les Dames-Gilles. Les lavoirs sont composés de deux bacs : l’un pour l’arrivée de l’eau, l’autre pour son évacuation et une couverture pour protéger les lavandières en cas de mauvais temps. Au-delà du travail ménager, les lavoirs représentaient un lieu de discussion incontournable pour les femmes du village. Jusqu’à la fin des années 1950, tout le quartier de la route Nationale nettoyait son linge aux Dames-Gilles, celui de la mairie au Vivier en limite de Cergy.
Angle de la rue des Dames Gilles et de la rue Nationale, rue de Puiseux, rue Vivier et rue Carneaux 

 

Le Château

L’histoire du château est indissociable de celle du domaine de Lieux, et certains situent sa construction au XIIIe siècle. Il fut notamment la demeure du baron Antoine Guérapin, de la princesse de La Roche-sur-Yon Louise-Adélaïde de Bourbon-Conti qui y a accueilli Louis XV au XVIIIe siècle, mais aussi du grand chocolatier industriel Henri Ménier et de l’ingénieur Henri Daydé (pont Mirabeau, pont de Tolbiac, dôme et nef centrale de la verrière du Grand Palais, viaducs de Bir Hakeim et d’Austerlitz…) au XXe siècle… Depuis la Libération, le château accueille des enfants et adolescents ayant besoin d’un suivi éducatif et psychologique particulier. Il est aujourd’hui connu sous le nom de Clos Levallois.
1 rue Nationale

 

Le Cimetière des Anglais

Classée Monument historique en 1969, cette sépulture est orientée d’Est en Ouest et mesure environ 14 mètres de long sur 2,30 mètres de large. Elle date de la période néolithique (de 4 000 à 1 750 avant Jésus-Christ). Elle est composée de blocs de grès et de calcaire formant une allée couverte. Elle fut découverte par le Comte Amédée de Caix de Saint-Aymour. Une quarantaine d’individus y étaient enterrés. Au côté des ossements humains et d’animaux, l’allée sépulcrale contenait de nombreux objets (outils, armes, bijoux en os et en pierre). Une grande partie de ces objets est conservée au musée municipal de Senlis, au musée archéologique de Guiry-en-Vexin et à l’Institut de paléontologie humaine de Paris.
Bois des Loctaines, quartier de l'Allée couverte
>> Coffret contenant la collection de M. le Vicomte de Caix de Saint-Amour / Allée couverte 1867 (Musée d'Art et d'Archéologie de Senlis)

 

Le Viaduc de l'ancienne voie ferrée

Ce viaduc a été érigé entre 1898 et 1910. Il témoigne de la tentative d’avoir le chemin de fer à Vauréal... A la fin du XIXe siècle, tout le monde veut son chemin de fer : pour les villes, les voies ferrées représentent une importante source de richesse et un facteur de développement économique. Vauréal n’échappe pas à la règle, les habitants comptent bien sur l’installation d’une gare pour relancer l’activité et le dynamisme du village. En juillet 1903, le conseil municipal se déclare même favorable à l’établissement de deux lignes de chemin de fer d’intérêt local : l’une reliant Pontoise à Magny via Meulan, l’autre permettant d’aller de Vauréal à Poissy via Maurecourt... Mais la tentative sera de courte durée !
Rue de Puiseux

 

La Cour des Arts

Avant la création de la Ville Nouvelle, Vauréal était un village agricole. Il comptait de nombreux corps de ferme comme celui qui a été racheté par la commune dans les années 1990, et dont le potentiel et l’authenticité ont incité la ville à y créer un véritable pôle au cœur du village pour valoriser et préserver les savoir-faire aux frontières de l’artisanat et de l’art.

8 rue Nationale

 

L'Eglise Saint-Claire

Cette œuvre de l’architecte belge Jean Cosse se repère facilement par son clocher qui veille sur la ville nouvelle.
L’édifice a été élevé en moins d’un an, entre 1994 et 1995, et fut consacré par l’évêque de Pontoise. Elle doit son nom à une sainte, amie de Saint-François d’Assise, qui symbolise la pureté, la pauvreté et la simplicité : elle est en béton et comporte deux murs autostables, l’autel est situé dans un « espace de gloire » et seule une croix de Saint-François d’Assise en céramique orne le mur en arrière-plan. Le clocher, situé à l’est, est en cuivre mais ne comporte pas de cloche. Les ouvertures pratiquées dans la toiture éclairent de façon indirecte le chœur. Sa construction a été rendue possible par l’engagement des paroissiens, l’aide du diocèse et les dons venus de nombreuses paroisses.

Avenue Louis Lecoin